1. |
Post-it Aphrodite
05:21
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Tu me dis que tu vas bien.
Que tu essayes de n'pas pleuvoir.
Tu me demandes si je vais bien.
Je sais, que tu aimes,
le vent et l'automne bleu.
Je souffle fort dans tes cheveux.
Tu souris d'aise ,je postillone.
Ton long manteau
t'enveloppe d'un sourire tendre.
Ton bonnet tombe dans une flaque.
tu sautes à pied joints dans la boue.
Sèche tes larmes sales,
comme celle des enfants.
tu es belle comme le printemp
en plein hiver.
La neige fond sur tes joues.
Tu me montres tes pieds nus glacés.
je t'embrasse d'un regard bleu.
La forêt de béton de la ville
ploit sur ton passage.
Je sais ,que tu aimes, que j'ecoute,
la musique de ton charme.
Tu me plais comme sur un post-it
que je t'ai laissé en partant
Aphrodite.
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2. |
Le parc d'Albert Khan
03:29
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On est en août,
c'est déja l'aube de l'automne.
Les fleurs des azalés
infusent des bols de thé.
Au parc d'Albert Khan
les roseraies
versent un automne déja de jaie.
Un peu de jade à ton collier,
une où deux lames entre tes lèvres,
une seule larme sangle ta bouche
comme une carpe koï affamée.
Enfonce ta langue
dans ma gorge
comme une gangue
étroite,serrée.
Tu te promets, fragilisée
par ces deux lames entre mes lèvres.
Tes doigts qui courent au bord des blés
Annoncent en août la fin d'été.
C'est l'équinoxe, passe ta langue entre tes lèvres ensanglantées
sur mes paroles qui t'ont blessées.
C'est en septembre que
passe ta langue sur toutes les plaies que j'ai laissé.
On est en août, fin de l'été.
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3. |
Les amants
04:35
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Sous un toit de mégapole.
un mois d'août caniculaire,
abrite,les envelopes,
de deux âmes.
Les esprits torturés s'évertuent
à perdre vertue.
La recession fait rage dehors,
tandis que les deux oiseaux
s'enrichissent d'imaginaire.
C'est la friction la plus exquise
qui laisse perler des gouttes de plaisir.
La fabrique produit des sentiments
à grand coup de mécanique sensible,
précise,ondulante,coulissante,fébrile.
Productivité sans autres utilités,
que d'embellir la vie qui s'éteint dehors.
Pas une pensée ne vient enrayer,
les cycles de destins successifs
qui secouent la bulle.
Les sons qui se voient sont
des levres mordues,
des paupieres qui se ferment,
des mains qui s'étreignent.
Le temps qui s'écoule,
la lumière du jour
qui ombre les courbes
de leurs peaux codée.
La source d'eau égraine
un filet de gouttes
qui semble battre
au rythme de coeur unis.
Le silence se tord
quand ils soupirent,gémissent,
faisant de l'athmosphère
un canevas audible.
Les mots qu'on entend inintelligibles
Sont ceux des amants
qui seuls les comprenent.
La réalité est loin et diffuse
quand l'orgasme transperce
qu'ils traversent.
L'abandon final éternise l'espace.
Ils sont seuls au monde,
pour quelques secondes.
On peut plus rien nous prendre,
on est bien.
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4. |
Le nouveau né
04:50
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Mémoire défaillante.
Chercher des synapses.
Connections chimiques.
Des chocs électriques.
Labyrinthe systolique.
Orgasmes épisodiques.
Ecran d'fumé ensommeillé.
Une pierre a l'édifice.
D'un sommeil sans artifices.
Reconstruire les songes.
Constitués d' élypses.
Un trousseau de clefs,
interrupteurs portes fermées.
Réclairer la piste.
Attérissage sans risque
de la nuit passée.
Tous les paysages
nés de songes étranges
se sont envolés.
Loin de la conscience.
Massage cardiaque.
Force de l'oubli.
Le rêve s'évanouis.
La nuit s'étend en fil ténu.
Entité rêveuse.
La vie éssouflée
d'un début de journée.
Souffle régulier.
Tes rêves paisibles dorment dans mon lit.
Nouveau né
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5. |
Les Fleurs l'éffleurent
03:53
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Je n'étais pas trés aimant
pour elle.
Pas trés désaltérant
pour elle.
Je ne priais pas vraiment
Je n'avais pas vraiment honte
d'elle
Juste l'amour qui s'estompe
pour elle.
les fleurs
les fleurs l'éffleurent affleur de la fleur.
Bien attachée à moi
La tête haute dans le ciel.
Les fleurs la pleurent
les pleures l'affleurent.
Je n'étais pas un amant
pour elle.
Les fleurs éffleurent
Affleur du coeur.
Elle a perdue ses pétales
Ce n'est plus une fleur.
les pleures au coeur
Les fleurs l'éffleurent
Affleur de l'eau sauvage.
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6. |
Magnum
05:09
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J'm'ennuie les pîeds sur terre.
Pourquoi j'devrais m'contenter
de ce que j'ai quand j'te veux tellement.
Oui c'est vrai qu'l'herbe elle est plus verte chez l'voisin.
On pourrait presque le fumer son gazon.
J't'ai crevé d'plaisir.
J't'ai fumé tous les jours à trois heure trente huit.
T'es un millesime de désir.
J'me shoot au magnum de ton foutre.
Pourquoi j'devrais m'contenter de c'que j'ai
quand mème les moutons ont droit au paturages.
T'es belle comme une femme sans age.
J'm'ennuie les pieds sur terre.
Plus question d'avoir les pieds sur terre.
J'm'ennuie les pieds sur terre.
Le coeur sur les épaules.
J'ai pris la route pour les étoiles.
J'm'ennuyais trop les pieds sur terre.
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7. |
Filles du calvaire
04:17
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La timidité.
Filles du calvaire
à rue de la Pompe.
Entre deux stations l'infini,
infinité de regards.
Le métro hurle dans les virages,
MAltraite l'équibre, fragile.
En station,
les yeux se rivent
sur les portes de sortie.
Prêt à bondir et à clamer,
je descend aussi!
Rue d'la Pompe,enfin.
L'escarpin léger de la belle s'enfuit.
La porte de la voiture se ferme,
Et le voyageur,seul,timide,
reste vissé sur le strapontin.
Le jour d'aprés le regard éperdu.
Le jour d'aprés le regard perdu.
Et puis le souvenir des regards s'embrume.
Et enfin ,le souvenir tombe dans l'oubli.
Les regards s'embrument, dans l'oubli.
Le regard perdu.
Le regard éperdu.
Le regard s'embrume, dans l'oubli.
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8. |
Indigo
04:47
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Blanche,rouge où bleue
mème indigo.
Ils te transpercent
mème quand tu brilles.
Comme une torche
lancée en l'air.
Regards flêchés
autour de toi.
Toute les couleurs.
Et tu puis brilles
et tu scintilles
douchée d'aura.
Un rayon te baigne.
Une clarté s'écoule.
Autour de toi.
et tu scintilles,
indigo.
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9. |
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10. |
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11. |
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12. |
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13. |
Hu Creix
Thank you for supporting independent labels and artists
Try before you buy but buy before we
die
Music is in my life since long long time ...
I use to play in a street for an eternity.
I'm playing sax ,keyboard and little stuffs .
I blend my soul with my few skills ..
It's not a straight style that i can define...It's music..
... more
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